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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/267

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faite pour distraire les esprits malades. Voyez David auprès de Saül… Voyez cette magnifique ode que vient de composer mon ami Dryden sur la fête d’Alexandre, et que tout Londres en ce moment sait par cœur… Je commence absolument comme Catulle dans son épithalame de Julie et de Mallius… Écoutez :

« — Toi qui habites la colline héliconienne, ô fils d’Uranie ! toi qui entraînes la tendre vierge vers l’époux, ô Hyménée Hymen ! ô Hymen Hyménée ! ceins ton front des fleurs de l’odorante marjolaine, prends ton voile couleur de feu ; accours joyeux, tes pieds blancs comme la neige, chaussés du cothurne d’or !… »