Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/114

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péta de Morvan indigné et stupéfait tout à la fois, tu exiges trop, Montbars !… Pourquoi ne pas me demander ma vie ?…

L’ancien Boucanier haussa les épaules d’un air de pitié ; puis, après un court silence, il reprit :

— Ta blessure est plus profonde encore que je ne le supposais ; ta faiblesse a besoin de ménagements extrêmes. Voyons donc jusqu’à quel degré d’abaissement ton amour t’a fait tomber ; si, à défaut de ton courage engourdi, il te reste encore assez de fierté au cœur pour