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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/138

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rieux obstacles, mais il présentait encore de grands dangers.

Les obstacles, sans compter la difficulté qu’il y avait à se diriger à travers un pays sauvage et désert, étaient la faim et la soif ; les dangers, la rencontre de cinquantaines ennemies.

De Morvan ignorait ces particularités, mais, les eût-il connues, que cela n’aurait refroidi en rien son ardeur : Fleur-des-Bois se mourait : dès lors que lui importait de succomber sous les atteintes de la soif, sous le fer d’une lame espagnole ?