Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/146

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abattent les arbres de haute futaie qui recouvrent leur concession, et emportent les branches qu’ils mettent sécher au soleil.

Six semaines plus tard un incendie les débarrasse du soin de défricher leur terre, et les met en possession d’un champ propre à la culture.

Les associés sèment d’abord de pois ce champ improvisé : cela s’appelle découvrir la terre ; ensuite viennent le manioc, les bananiers, les figuiers dont les produits leur servent dans les premiers temps de seule nourriture,