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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/148

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sent de nouvelles pièces de bois nommés filières. Enfin, de deux pieds en deux pieds, ils mettent des travers qui s’accrochent au faîte au moyen d’une cheville, et qui viennent tomber par l’autre bout sur les filières. Dès ce moment, le plus important de la construction existe, et l’on peut considérer l’habitation comme terminée.

Des feuilles de palmier ou des cannes à sucre desséchées couvrent bientôt le toit ; quand aux murs de la case, ils se composent de planches de palmier attachées avec des roseaux ; ces murs se nomment palissades.