Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/157

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suffit toutefois pour motiver l’intervention de Barbe-Grise.

Par un mouvement rapide comme la pensée, il arma sa carabine, et, mettant le planteur Petit-Jean en joue :

— Que l’un de vous fasse un pas, et je tue votre maître, tout comme un taureau sauvage, dit-il aux engagés.

À cette menace, dont la réalisation eût dû les combler de joie, les malheureux s’arrêtèrent.

— Vous voyez, chevalier, continua le boucanier, à quel degré d’abaissement