Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/161

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dictions tacites et des saluts empressés du planteur Petit-Jean.

Après l’Atalaye, le dernier endroit habité où ils arrivèrent le soir même, les compagnons de route se trouvèrent devant l’immensité des grandes savanes naturelles du Goave.

Un phénomène moral dont il est impossible de se faire une idée si on ne l’a éprouvé soi-même, c’est le recueillement solennel que cause au voyageur l’aspect d’une savane déserte.