Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/166

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

est certes le plus cruel et le plus féroce, il faut nous tenir sur nos gardes.

— M’est avis, dit Alain, que nous devrions rebrousser chemin. Se donner des coups sans profit, c’est bête !

Le Boucanier haussa les épaules et continua d’avancer sans répondre. Barbe-Grise aimait certes Fleur-des-Bois, et le sacrifice momentané de sa haine nationale qu’il lui faisait, était la meilleure preuve qu’il pût lui donner de son affection ; toutefois, du moment où, malgré sa prudence, il se trouva devant la