Aller au contenu

Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/188

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

res, veillaient à la sûreté du campement.

Le lendemain, au point du jour, un peu avant quatre heures, tout le monde fut debout, et l’on se mit en chasse. Il s’agissait de faire une dernière battue dans le bois qui bordait la rivière. De Morvan, vivement intéressé par ce spectacle si nouveau pour lui, se mit à la suite d’un Boucanier que Barbe-Grise lui indiqua comme étant l’un des plus experts et des plus fameux dans son art. Ce chasseur, qui se nommait Desrosiers, possédait six engagés et une meute de vingt-cinq chiens.