Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/191

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— Abritez-vous derrière un arbre, lui cria un engagé.

Le jeune homme se hâta de suivre ce conseil.

Se retournant de temps en temps pour repousser la meute qui hurlait après lui, le taureau, quoiqu’il parut vouloir éviter les chasseurs, était plutôt colère qu’effrayé ; ses cornes longues et pointues, son poitrail, son col nerveux et ramassé prouvaient qu’il n’était pas un adversaire à dédaigner et que sa défaite offrait de sérieux dangers.