Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/198

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Déjà le jeune homme sentait le souffle chaud et humide du monstre passer sur son col, lorsqu’un mugissement retentit, suivi de la chute pesante d’un corps.

— Inutile que vous vous fatiguiez davantage à courir, dit alors le boucanier Desrosiers, l’affaire est faite !

De Morvan se retourna ; le taureau, étendu sur le sol, ne donnait plus signe de vie.

— Merci, monsieur, dit le jeune homme en s’adressantau Boucanier, vous m’avez