Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/242

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une véritable émotion aux Boucaniers ; il était facile de deviner, à l’attendrissement qui se peignait sur leurs rudes visages, la sympathie qu’ils éprouvaient pour Antoine.

Desrosiers fut le premier qui prit la parole.

— Camarades, dit-il, il ne s’agit pas ici de faire de la sensibilité ! Avant tout nous devons conserver intacts nos prérogatives et nos usages, savoir garder nos droits ! Je n’admets pas que cet Antoine, n’ait pu, dans le cours de trois an-