Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/26

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dans la chambre du chevalier, de Morvan dormait.

Elle s’arrêta devant le lit, et, la tête inclinée, les bras tombants, les mains jointes, elle resta comme en extase devant le blessé.

— Qu’il est donc beau ! murmura-t-elle avec passion. Pourtant ses traits sont contractés par la douleur, pâlis par la fièvre, amaigris par le manque de nourriture… Je suis persuadée que si Nativa le voyait ainsi, souffrant et défait, elle ne l’admirerait pas comme je l’admire. Pourquoi cela ? Sans doute parce