Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/261

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loureuse surprise que le changement opéré en elle par la maladie allait sans doute lui causer.

— Mon chevalier Louis, dit alors une voix dont le timbre suave et pur fut droit au cœur du jeune homme, pourquoi tardes-tu aussi longtemps à franchir le seuil de cette porte ?… J’ai tant désiré te revoir !

À ces accents, qui depuis le départ de Jeanne n’avaient cessé de retentir à ses oreilles, de Morgan oublia toute prudence ; dominé par une émotion