Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/51

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que tu as déjà essuyée en mer à bord de la frégate, il ne tardera pas à éclater !… la pluie va nous apporter la fraîcheur.

— Soulève-moi un peu, et tourne ma tête vers la fenêtre, reprit de Morvan : j’ai hâte de respirer la première rafale qui se fera sentir.

Montbars ne put s’empêcher, en prenant son neveu dans ses bras, de pousser un soupir : le changement qui s’était opéré depuis quatre jours dans l’état de l’infortuné blessé était effrayant ; les chirurgiens, consultés de nouveau la veille,