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pour une chose aussi simple, répondit Jeanne incapable de résister à une prière du jeune homme ; puisque tu veux savoir la vérité, mon chevalier Louis, je dois te la dire. Dans ma précipitation à revenir près de toi, dans la joie de posséder le moyen de te guérir, j’ai confondu les plantes que la vieille Espagnole m’avait remises. Or, parmi ces plantes se trouvait le poison dont je t’ai déjà parlé. Tu conçois qu’ayant commis la faute, il était bien naturel que j’en subisse les conséquences. Voilà pourquoi j’ai voulu goûter tout à l’heure ce breuvage avant de te le donner. J’avais peur qu’il ne fût empoisonné. C’est bien vilain à toi, Montbars,