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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/291

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précédent dans les annales de la guerre ; tous les officiers, d’un commun et tacite accord, quittèrent leur poste de bataille, et formant un petit bataillon sacré, marchèrent droit sur le canon ennemi.

Le comte de Coëtlogon, qui tenait la tête de cette noble phalange, reçut presque à l’instant de sa formation, un biscaïen dans l’épaule.

— Ce n’est rien, messieurs, — dit-il en se relevant le sourire sur les lèvres, et il continua d’avancer d’un pas ferme. Il fallait enlever les troupes. Trois jours