Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/102

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moi, que la trahison des Espagnols à Gezemanie, excuse bien les représailles que les troupes leur font subir ! Il est aussi de toute justice que nos braves soldats, après les travaux et les fatigues sans nombre par lesquels ils ont passé, prennent un peu de bon temps et de plaisir ! Quant à l’homme qui n’a pas craint de vous insulter, je ne saurais trop vous applaudir d’en avoir fait prompte et bonne justice ! Allez, enfants, continua l’amiral, en s’adressant aux grenadiers qui ne pouvaient revenir de la surprise et de la joie que leur causait le langage de leur chef ; allez à vos affaires, et divertissez-vous une fois que le service