Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/105

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pousse avec indignation. Je suis votre égal, votre égal en tous points ; vous n’avez à vous mêler en rien de ma conduite. Un dernier mot, amiral : peut-être attribuez-vous à la colère la rudesse du langage que je vous tiens : vous auriez tort. Je ne me suis servi d’aucune expression sans en avoir auparavant pesé la portée. Plusieurs, je ne me le dissimule pas, sont dures et blessantes. Égaux tous les deux, je vous le répète, tous les deux nous portons une épée… je suis complètement à vos ordres !

L’amiral de Pointis était d’une bra-