Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/107

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de tact de ma part, si vous voulez, il n’y avait cependant pour vous que de la bienveillance et de la sympathie ; j’étais heureux de voir que vous aviez agi ainsi que je l’aurais fait… De même que je reconnais votre indépendance, de même je vous prierai de rire laisser toute ma liberté d’action. Je crois, moi, qu’il est nécessaire, pour stimuler le zèle de l’armée, de lui accorder, en dehors des exigences du service, ses coudées franches. N’oubliez pas que la guerre d’Amérique, comme vous me l’avez fait observer si judicieusement vous-même, lors de l’attaque du fort de Boca-Chica, ne ressemble en rien à celle d’Europe.