Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/11

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— Jetez cette porte bas, mes amis, dit Montbars en s’adressant à ses flibustiers, nous ne sommes pas des gens que l’on fasse attendre !… Quoique l’amiral de Pointis eût, avant d’entrer dans la ville, publié un ordre du jour qui menaçait de la peine de mort tout soldat ou flibustier qui tenterait de pénétrer par la force dans la demeure d’un des habitants de Carthagène, les Frères-la-Côte n’hésitèrent pas à obéir ; ils savaient que, couverts par la responsabilité de Montbars, ils n’avaient rien à craindre ! En moins d’une minute la porte fut arrachée de ses gonds.

— Arrête ! Louis, dit Montbars, qui