Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sans songer à le relever. À côté du coup qui venait de le frapper au cœur, comment aurait-il pu remarquer une piqûre ?

— Ah ! les rois, les rois ! s’écria-t-il enfin avec un cri parti de l’âme, ils sont bien tous les même ?… d’un accès facile aux courtisans qui flattent leur incommensurable vanité, d’une ingratitude cruelle envers les esprits supérieurs qui veulent la gloire du royaume ! Pourquoi m’étonner de cette trahison insigne ? Je l’ai méritée. Les rois ne pardonnent jamais un bienfait reçu ; leur orgueil s’y