Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/140

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trop grande loyauté, à ce degré d’abjection ! s’écria Montbars. Ah ! ceci est trop !

— Laquais, qui as osé m’outrager dans ma liberté et dans ma puissance, — continua le flibustier en s’avançant d’un pas lent, pour ainsi dire solennel, vers l’amiral, — à genoux et demande-moi pardon !… Représentant d’un roi parjure, prosterne-toi devant le flibustier !…

M. de Pointis était doué, on ne saurait trop le répéter, d’une véritable bravoure, toutefois, l’expression de férocité