Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— L’épée d’un courtisan n’est qu’un jouet de parade ! s’écria Montbars avec l’expression d’un écrasant dédain. Avec le plat de la tienne, si tu oses la tirer du fourreau, je te frapperai au visage.

Le flibustier parlait encore, que de Pointis, écumant de fureur, s’élançait sur lui l’épée à la main.

À l’approche de son ennemi, Montbars s’appuya contre la porte, puis, dégrafant par un mouvement prompt comme la pensée la longue et lourde rapière qui lui pendait aux côtés, il opposa son fer