Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/162

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pour changer en une morne désolation l’opulence qui naguère régnait à Carthagène.

L’œil attristé ne rencontrait que des ruines ; l’incendie et le pillage, exécutés sur une grande échelle, avaient laissé partout la hideuse empreinte de leur passage.

Les premiers jours qui suivirent l’occupation furent pour les habitants assez supportables : l’empressement qu’ils mirent à apporter leurs richesses au quartier général les garantit de toute violence.