Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/170

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miral de Pointis, revenu à de meilleurs sentiments, voudrait-il occuper son escadre afin d’empêcher ses hommes de descendre à terre ?… Ce repentir me paraît tardif !… Tiens, mais voilà qui est curieux !… Regarde-donc dans les rues qui aboutissent au quai ; on n’aperçoit plus ni un matelot, ni un soldat royal !… Tout ceci me paraît suspect. Montons dans un canot, et rendons-nous à bord du Sceptre.

L’oncle et le neveu détachèrent aussitôt une légère embarcation, retenue au quai par un cordage, et se dirigèrent vers le vaisseau-amiral.