Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/196

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

me paraît une fin assez douce, mais j’ai la cravate de chanvre en horreur ! Je n’ai jamais vu, parmi les nombreux Espagnols que j’ai fait hisser au bout d’une vergue, un seul homme qui ait conservé dans cette position un semblant de dignité ! Tous les pendus sont laids, et qui pis est, ont l’air ridicule… Tout bien pesé, je crois que nous agirions comme des fous en attaquant l’escadre.

Le murmure approbatif que le petit discours du capitaine Pierre souleva parmi l’équipage, fit comprendre à Montbars que l’opinion émise par le Frère-la-