Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/213

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Le vent qui enflait les voiles de l’escadre royale étant contraire à sa sortie de la rade de Carthagène, les navires étaient obligés de courir des bordées : aussi le canot de la Serpente, monté par six vigoureux rameurs, accosta-t-il promptement, en suivant la ligne droite le vaisseau-amiral.

Pendant la durée de ce court trajet, Montbars et de Morvan n’avaient pas échangé une seule parole : tous les deux étaient restés plongés dans leurs réflexions.