Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/217

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core quelques millions qui me permettent de ne point mettre à tribut votre générosité ! Je suis venu pour vous avertir d’un grand danger qui vous menace, vous et l’escadre. Si vous me refusez un entretien, que la responsabilité de ce qui arrivera retombe sur votre tête ; quant à moi, j’aurai fait mon devoir !…

Il y avait dans le ton de Montbars une telle assurance, que l’amiral se sentit troublé.

— Mais, monsieur, lui répondit-il, cet entretien ne peut-il donc pas avoir lieu ici ?