Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/244

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À cette insulte sanglante, le baron de Pointis pâlit. Il était facile de deviner, à l’altération de ses traits, la profonde émotion que lui causait cette injure.

— Chevalier, dit-il, après un moment de silence, vous avez le cœur loyal, mais l’esprit léger ! Avant de traiter, avec un tel mépris un vieux soldat, un gentilhomme, vous auriez dû réfléchir ! La différence d’âge et de position qui existe entre nous me permet de vous excuser !… Chevalier, il est dans la vie politique des exigeances que vous ignorez encore !