Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/256

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bles s’opposent à la réalisation de ce projet. D’abord qui nous assure que nos navires laissés dans le port de Carthagène n’ont pas été détruits par les Espagnols. En supposant même que nous les retrouvions intacts, réfléchissez au temps qu’il nous faudrait pour les mettre en état de prendre la mer, à l’avance que l’escadre a sur nous. Non, je vous le répète, il est à présent trop tard pour en appeler à la force !

Et puis nous sommes sans chef ! Ducasse est loin de nous !… Mes amis, ajouta Laurent, après avoir réfléchi, une