Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/259

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songer à faire de ces bandits une nation ! Il suffit, tu le vois, de leur montrer de l’or en perspective pour devenir leur idole, pour leur faire renier l’homme à qui ils doivent tout ! Montbars, cette désillusion est la fin de ton rêve ! Tu es riche, jeune encore, rien ne t’empêche de reprendre ton nom et ton rang. Le roi saura dignement employer tes puissantes facultés. Repousse ton passé loin de toi, recommence une nouvelle existence !

— Louis, répondit le flibustier qui serra la main du jeune homme à la broyer, tu ne connais rien au cœur