Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/317

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malheur, ta vie serait empoisonnée par tés remords. Tes nuits deviendraient sans sommeil, tes journées se passeraient dans les larmes ! Ma douce et bonne Jeanne, je ne veux pas te tromper. Rappelle-toi mon serment ; Eh bien ! je t’assure que si j’entrevoyais pour toi une chance de bonheur dans ton union avec le comte de Morvan, je lui rendrais sa liberté, je ne m’opposerais pas à votre mariage… Laisse-moi encore ajouter quelques mots. Il te semble à présent, n’est-ce pas, que la mort pourra seule te délivrer de l’image adorée qui te poursuit sans cesse ? Tu te trompes, Jeanne.

Tu as aimé le comte parce qu’il est le