Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/79

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de la flibuste à Montbars nous contraint à abandonner ?

Pendant que l’amiral de Pointis parlait, le beau Laurent, plongé dans une profonde rêverie, paraissait ne pas l’entendre ; pourtant à peine se fut-il tû, que le flibustier prit la parole :

— Amiral, lui dit-il, le métier que vous et moi, deux hommes de guerre, faisons en ce moment, n’est pas de nature à nous donner confiance l’un dans l’autre… Vous, vous trahissez Ducasse, moi, je trahis Montbars. Il est vrai que je suis