Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/97

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courons au secours de ces pauvres femmes !

Une minute plus tard, Montbars, Ducasse et de Morvan s’élançaient l’épée à la main sur les soldats royaux et leur arrachaient leurs victimes !…

L’intervention du gouverneur ne produisit pas tout l’effet qu’on eût dû en attendre : les soldats lâchèrent prise devant la force, mais ne parurent nullement effrayés de la présence de Ducasse. L’un d’eux même s’avança résolument vers lui, et d’une voix insolente :