Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/99

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Le soldat comprit à la façon dont le gouverneur prononça ces paroles que c’en était fait de lui : la peur dissipa son ivresse ; il s’affaissa sur ses genoux.

— Grâce ! monsieur le gouverneur, dit-il d’une voix étranglée…

— Jamais je ne pardonnerai un acte d’insubordination, dit Ducasse, tout acte de violence commis envers les habitants de la ville sera puni de mort… que chacun le sache… Je n’ai qu’une parole : tu dois mourir !