Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/105

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Tes reproches, après avoir éveillé seulement ma colère, m’ont plus tard brisé le cœur.

J’ai reconnu qu’en contrecarrant tes projets, j’avais commis à mon insu une mauvaise action, nui à la prospérité de la flibuste. Que veux-tu, Laurent m’avait ébloui ! Ce matin, le misérable, se croyant sûr de moi, n’a pas craint de me dévoiler ses infâmes projets.

— Ah ! tu connais les projets de Laurent ! interrompit Montbars avec une