Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/107

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de traiter le misérable comme il le méritait, mais ayant réfléchi que dénoncer publiquement Laurent aux Frères-la-Côte, ou bien repousser avec indignation ses offres, c’était, dans le premier cas, m’exposer à passer pour un calomniateur ; dans le second, le mettre sur ses gardes, j’ai préféré lui laisser croire qu’il pouvait compter sur moi et venir t’avertir du danger qui nous menace !… Dieu veuille, Montbars, qu’il ne soit pas déjà trop tard pour le conjurer !…

— Eh bien ! Louis, que penses-tu de tout ceci, dit Montbars en s’adressant à