Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/136

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consolantes choses il me dit toute la journée… C’est à lui que je dois ma tranquillité présente en voyant arriver la mort sans crainte. Une seule chose attriste mes derniers moments, Nativa : le spectacle de tes souffrances… Imite-moi… en regard des déceptions que nous avons subies sur la terre, songe aux joies que nous réserve la vie immortelle… Combien je déteste mon ignorance, qui m’empêche de te montrer l’horizon nouveau que j’aperçois… il est resplendissant de lumières… Nativa, ma bonne Nativa, du courage… bientôt tous nos maux auront cessé.

Jeanne, en parlant ainsi, prit les mains