Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/142

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à présent heureuse… Tu ne me réponds pas ?… Nativa, tu me fais peur ! Parle-moi !

Jeanne se souleva avec effort, et, écartant d’une main tremblante l’épaisse et soyeuse chevelure de l’Espagnole :

— Que tu es pâle ! continua-t-elle, mais que tu es belle !… Souffres-tu davantage, Nativa !…

Les lèvres décolorées de la jeune fille s’entrouvrirent :

— Sois bénie, Jeanne ! murmura-t-