Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/146

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nimer : c’était la lampe mourante jetant un dernier et vif éclat.

Le noël que le délire avait apporté à la pensée de Jeanne était une de ces naïves légendes armoricaines, si pleines de tristesse et si saisissantes dans leur simplicité, qu’elles amènent des larmes dans les yeux des plus sceptiques.

Il s’agissait d’un pauvre amoureux qui, monté sur sa jument rouge, traversait rapidement la lande qui le séparait de sa bien-aimée.