Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/174

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De Morvan, sans attendre la réponse d’Alain, se dirigea vivement vers le bord de l’abîme, puis après un muet et rapide examen des lieux, il saisit une branche provenant d’un arbre accroché aux flancs du gouffre et s’élança hardiment dans l’espace.

Alain poussa un cri d’effroi et ferma les yeux.

Quelques secondes, qui parurent longues au Bas-Breton comme des heures, s’écoulèrent, avant qu’il osât regarder ce que l’intrépide et téméraire jeune homme était devenu.