Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/238

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paroles son coutelas abattait un flibustier.

Cette lutte si inégale, si disproportionnée ne pouvait se prolonger davantage : un événement des plus vulgaires y mit un terme, le coutelas de Montbars se brisa près de la poignée. Le chef de la flibuste, se baissant pour ramasser la lame, trébucha sur un cadavre et tomba par terre. Il fut aussitôt saisi, garrotté.

Pas un des Frères-la-Côte ne se sentit le courage de frapper ce redoutable et héroïque ennemi, que la fatalité avait seule vaincu ; les bandits, malgré l’ex-