Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/245

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crime, dit-il, rien ne nous fera dévier de notre devoir. Nous ne sommes pas tes ennemis personnels, nous représentons l’association de la flibuste que tu as indignement trahie ! Nous sommes tes juges. Écoute l’acte d’accusation porté contre toi, et défends-toi si tu le peux, si tu l’oses.

— Moi, me défendre ! vous, mes juges ! répéta de Montbars avec l’expression d’un souverain mépris. Allons donc, Laurent, pour qui me prends-tu ? Cesse cette comédie indigne de toi et de moi !… Ne rougis pas ainsi de ton triomphe !… Oui, je conçois que désireux de recueillir