Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/256

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Côte, voici mon dernier mot, ma dernière concession. Vous me connaissez assez pour savoir que je suis inébranlable dans mes résolutions. Je consens, puisqu’il le faut, à révéler la cachette qui renferme ces dix millions ; mais je n’aurai affaire qu’à Laurent… à Laurent seul ! Je vous méprise trop pour daigner entrer en explications avec vous… Retirez-vous !… Oh ! vous n’avez rien à craindre… voyez… je suis bien attaché… Après tout si tu as peur, Laurent, de rester seul avec moi, parle… avoue tes craintes !…

— Mes amis, dit Laurent en s’adres-