Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/282

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

grette à présent d’avoir engagé la lutte. Que faire ? Il est trop tard. N’est-ce pas, Montbars, qu’il est trop tard ?…

Cette question, adressée avec une expression d’anxiété involontaire, mais parfaitement marquée fit sourire le chef de la flibuste.

— Penser, murmura-t-il que si le dernier des Frères-la-Côte assistait à cet entretien, Laurent, à présent si accablé, si soumis, ne trouverait que des paroles de menace et de défi !… L’honnête homme seul, possède le vrai courage et est assuré de ne jamais faiblir !… Un amour-propre