Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/304

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première qu’il occupait, tandis que Laurent, se drapant avec grâce dans son manteau, croisa les bras et prit une pose héroïque, ainsi que faisaient les gladiateurs antiques, blessés à mort et attendant le coup fatal !

Déjà Montbars se baissait pour tirer à lui le lien communiquant à la batterie du mousquet adapté à la mine, lorsqu’à un grand bruit qu’il entendit, il s’arrêta : c’étaient les Frères-la-Côte qui, impatients de contempler les prétendus dix millions détournés de la masse commune, par leur ancien chef, accouraient en tumulte.

— Ah ! dit Montbars, à quoi bon en-