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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/318

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muniquant à la batterie, le prit d’une main assurée, et regarda Montbars.

Montbars avait un doux, triste et résigné sourire sur les lèvres : un instant il parut absorbé dans ses pensées, ne pas avoir remarqué la muette interrogation de son compagnon, puis bientôt son œil s’anima, comme à l’approche de la bataille, et de cette voix qui pendant vingt ans avait fait trembler les Espagnols et conduit les flibustiers à la victoire :

— Feu ! dit-il.

Une explosion épouvantable, dont rien ne saurait donner une idée, éclata aussitôt !

Les piliers de rochers qui supportaient