Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/328

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jours du sang, des luttes, des violences… cela est affreux !… Je t’en supplie, mon chevalier, prenons chasse devant le Cerf-Volant.

— Fuir devant Laurent ! jamais ! s’écria le jeune homme avec une fureur concentrée. Pardonne-moi, Fleur-des-Bois, ma désobéissance, ajouta-t-il en serrant la main de la charmante enfant dans les siennes, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour satisfaire le moindre de tes caprices ; mais renoncer à punir celui qui a osé t’insulter, te poursuivre de son insolent amour : cela est au-dessus de mes forces ! Non ! je ne le puis !… je ne le puis !…

Deux heures plus tard, la Gracieuse,