Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/57

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abandonné les forêts pour venir au couvent, persuadés que jamais nos ennemis ne songeraient à nous chercher aussi près d’eux. Notre audace nous a réussi, nous n’avons pas été inquiétés une seule fois. Au reste, le couvent de Notre-Dame-de-la-Poupe possède de telles retraites, que notre séjour y fût-il connu de Laurent, ce bandit aurait fort à faire avant de nous atteindre.

— Mais Nativa, en supposant que les Frères-la-Côte restent encore une semaine à Carthagène, il nous faudra sortir plusieurs fois de notre asile pour aller aux provisions. Ne crains-tu pas que nous soyons aperçues et suivies ?